Préparation au départ 2

Après vous avoir parlé de Toronto je veux en venir au cœur du sujet. Je souhaite vous parler de ce qui m’amène au Canada : mon stage.

La recherche de stage
J’effectue donc mon stage dans une agence de modèles. Je n’ai pas eu de difficultés particulières à l’obtenir. Il m’a suffi d’envoyer un mail au directeur de l’agence (adresse que j’ai eu grâce à une troisième année de l’école qui avait été en stage dans la même entreprise l’année passée) puis de répondre à quelques questions via mail et le tour était joué !

Les formalités administratives
Les difficultés ont en réalité commencé lorsqu’il m’a fallu faire la demande du permis de travail. Car il faut savoir que pour séjourner au Canada et y travailler un visa particulier est requis. Ainsi, de nombreuses démarches se sont mises en place. L’ouverture des demandes de ce fameux permis de travail s’ouvrait un jour précis et seule une quantité limitée est attribuée au français donc il m’a fallu faire le plus rapidement possible. Cela sans prendre en compte le fait qu’il fallait des documents signés de la banque de mon père attestant qu’il était en mesure de subvenir à mes besoins durant ces trois mois de stage. Le temps d’envoyer les documents, que mon père les envoie à son banquier, que celui-ci les fasse remonter au siège de la banque… J’ai cru 100 fois qu’il n’y aurait plus de place. Bien évidemment cela s’est révélé totalement faux car les permis travail ne sont pas autant demandés que les permis vacances-travail (PVT) grâce auxquels la possibilité de partir sans convention ou contrat de travail est offerte.
Donc après l’obtention de tous les documents bancaires requis et le CV, la convention, l’ESTA, les dossiers de candidature imprimés j’ai pu tout envoyer à l’ambassade canadienne à Paris. Plus qu’à attendre le passage de la première étape _c’est-à-dire la vérification par l’ambassade de tous les documents- puis la demande de payement, puis la seconde étape - c’est-à-dire la vérification de la cohérence du dossier (mes études sont-elles en lien avec mon stage)- et enfin le mail informant que, oui, je peux bien partir au CANADA. Enfin !

La préparation au départ
Il est alors temps de faire la recherche de billets d’avions. Un mois avant le départ les prix sont élevés. Avec mes camarades ecéennes qui partent aussi à Toronto nous cherchons les vols les moins onéreux, il s’agit de ne pas se ruiner avant même d’arriver à destination. Nous choisissons donc un vol Toulouse-Londres, deux heures d’attente, Londres-New York, neuf heures d’attente et enfin New-York-Toronto. Long périple mais nous arrivons à destination.
Je conseille d’être bien organisé lors de ces formalités administratives, il s’agit de le faire le plus vite possible sans rien oublier. Vérifiez le plus de fois possible votre dossier de candidature, faites-le aussi faire par quelqu’un d’autre si possible.
J’ai déjà abordé le sujet mais j’y reviens : le mieux est de trouver un logement sur place. Nous avons décidé de réserver une semaine dans une auberge de jeunesse et d’aviser le moment venu. Par chance nous avons trouvé un logement relativement satisfaisant en centre-ville mais nous n’avions pas d’exigences particulières et souhaitons ne pas payer trop cher. Il est aussi possible de vivre chez l’habitant ce qui permet de faire des progrès plus rapides en anglais, l’inconvénient étant le fait que les familles vivent en général en périphérie de la ville.


Le stage
L’entreprise a été fondée en 2005. Elle est  implantée dans différentes villes du Canada : Toronto, Montréal et Londres.  L’agence  est une agence de modèles et non de mannequinat ce qui signifie qu’elle ne se restreint pas au secteur de la mode mais propose aussi des modèles pour des publicités commerciales et industrielles, pour des séries, du théâtre, des clips vidéos… Les modèles sont âgés de 3 à 70 ans.
Dans l’agence de Toronto nous sommes 9 soit : deux secrétaires, deux agents, un booking agent, le directeur et trois stagiaires.
Le travail des agents consiste à rencontrer des personnes souhaitant postuler pour devenir modèles puis à  les rentrent dans la base de données afin de pouvoir leur proposer des castings ou des défilés dont les critères correspondent au plus près à leur profil. Cette base de données permet une meilleure visibilité. Elle comporte plus de 600 modèles et une de mes missions est de la mettre à jour car chaque semaine les agents rencontrent de nouveaux modèles.
Le booking agent est quant à lui responsable de la sélection des modèles pour les castings.
Je m’occupe aussi des appels aux modèles lorsqu’il leur est proposé des castings. Il s’agit de leur rappeler, car un mail leur a déjà été envoyé, le jour, l’heure et la date du casting ainsi que les vêtements/le maquillage qu’ils doivent porter.
Je réalise par ailleurs des dossiers excels qui demandent du temps et de la patience.
L’ambiance est très chaleureuse, les horaires sont relativement flexibles, tous les employés font en sorte que nous nous sentions à notre aise au bureau…
Au final, il fait bon vivre au Canada.